Ce week-end avait lieu le Champs Élysées Film Festival, durant lequel j’ai eu la chance de pouvoir assister à la projection de Daddy Cool (Infinitely Polar Bear) de Maya Forbes. Le film nous raconte l’histoire de Cameron (Mark Ruffalo), Maggie (Zoé Saldana) et de leur deux filles qui doivent vivre avec la maladie.
This weekend took place the Champs Elysées Film Festival, during which I had the chance to attend the screening of Daddy Cool (Infinitely Polar Bear) written by Maya Forbes. The film tells the story of Cameron (Mark Ruffalo), Maggie (Zoe Saldana) and their two daughters who have to live with the disease.

Diagnostiqué bipolaire, Cameron suit un traitement et tente de reconquérir sa femme et de réintégrer le cocon familial. Mais Maggie doit quitter Boston pour partir à New-York et reprendre ses études, elle n’a pas d’autre choix, confier la garde de ses enfants à ce père pas tout à fait comme les autres.
Diagnosed bipolar, Cameron undergoes a treatment and tries to win back his wife and rejoin the family cocoon. But Maggie has to leave from Boston to New York and resume her studies, she has no choice but to leave her children in custody to a father not quite like the others.

J’ai eu très peur lors des deux premières scènes du film d’être devant un drame très dur traitant de la maladie et la pauvreté. Dès les premières minutes, Mark Ruffalo disjoncte totalement et se retrouve ensuite dans un foyer pour dépressifs. Mais très vite le rire prend le pas et le tout est traité avec beaucoup de légèreté, un peu trop peut être à tel point que les quelques crises du personnage de Cameron s’apparentent à de gros crises de colère sans réelles conséquences.
I was very scared in the first two scenes of the film, to be in front of a very hard drama dealing with topics like disease and poverty. From the first minutes, Mark Ruffalo totally freaks out and goes to a specialized home for depressive people. But soon, laugh takes precedence and the whole story is treated very lightly, maybe too lightly sometimes because few crises Cameron’s character may look like big tantrums without real consequences.

Mark Ruffalo, que je ne connaissais que pour quelques rôles secondaires et surtout celui de Bruce Banner/Hulk (encore un bipolaire tiens !) s’avère totalement bluffant en père alcoolique, accro à la cigarette et qui fuit sa maladie. À la fois insupportable et totalement génial il ferait tout pour ses filles. Elles le savent et sont d’ailleurs les personnages les plus lucides du film, étonnantes de maturité.
Le contexte, la pauvreté, l’alcoolisme et la dépression confèrent une atmosphère tragique et réaliste qui nous donne une comédie dure mais drôle loin de ces films aseptisés propres au comédies américaines.
Mark Ruffalo, whom I already knew for a few secondary roles and especially that of Bruce Banner/Hulk (still a bipolar!) is totally bluffing in the alcoholic father addicted to smoking and leaking his illness. Both unbearable and totally awesome, he would do anything for his daughters. They know that and are the most lucid characters of the movie, they have amazing maturity.
The context, poverty, alcoholism and depression confer a tragic and realistic atmosphere that gives us a hard but funny comedy far away from these usual sanitized American comedies.

Petite anecdote amusante : Mark Ruffalo est habillé en vert de la tête au pied le temps d’une longue scène. 🙂
Funny story: Mark Ruffalo is dressed in green from head to foot in a long time scene. 🙂