Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’un photographe américain qui met en scène des arrêts sur image captivants de réalisme et de questionnement existentiel.
Gregory Crewdson est saisissant dans ses portraits de solitude, savamment orchestrés. Les détails sont soigneusement étudiés, la scène mise en lumière, à la manière d’un film dont l’ambiance donne des clés de lecture à l’histoire. Chaque photographie est semblable à un tableau où le foisonnement de la réalité matérielle semble tour à tour peser sur les personnages, les inquiéter, les engloutir. Peut être est-ce pour rappeler que personne ne peut échapper au réel…
Let’s talk today about an American photographer who shows freeze frames full of exciting realism and existential questioning.
Gregory Crewdson is striking in its portraits of cleverly orchestrated loneliness. Details are carefully studied, scenes are brought to light, like a film in which the atmosphere provides the reading keys of the story. Each photo is similar to a painting where the profusion of material reality seems to weight on the characters, worry them or swallow them. Maybe it’s a reminder that no one can escape from reality …
Le père de Gregory Crewdson était psychanalyste. Déjà enfant, son fils était fasciné par les confessions de patients qu’il écoutait secrètement. Devenu photographe, il traque dans ses travaux les névroses de ses personnages et compose ses mises en scènes avec toute la dimension symbolique dont peuvent receler les éléments du quotidien.
Pour chaque tableau photographique, Gregory Crewdson dispose d’un budget énorme : décors de studio, très nombreux assistants, stylistes, éclairagistes. De vrais acteurs jouent dans les scènes, certains sont connus comme Julianne Moore que vous aurez certainement reconnue.
Gregory Crewdson’s father was a psychoanalyst. As a child, his son was fascinated by the confessions of patients he listened secretly. Become a photographer, he hunts in his work the neuroses of his characters and composes his frames with all the symbolic elements that lurk everyday.
For each painting photo, Gregory Crewdson has a huge budget: studio sets, many assistants, stylists, lighting technicians. Real actors play the scenes, some are famous like Julianne Moore, that you sould have recognized.